








Rouille d'Automne
Description scientifique
1. La réaction chimique
L’œuvre provient de la réaction entre le nitrate de fer(III) [Fe(NO₃)₃] et l’hydroxyde de sodium (NaOH) :
Fe(NO3)3 (aq) + 3NaOH (aq)⟶ Fe(OH)₃ (s) + 3NaNO3 (aq)
Le produit principal est l’hydroxyde de fer(III), Fe(OH)₃, qui précipite sous forme solide.
Ce composé est instable : il évolue facilement vers des oxydes et oxyhydroxydes de fer, ce qu’on appelle communément la rouille.
2. Le fer et le cycle de la rouille
Le fer métallique, exposé à l’air et à l’humidité, s’oxyde pour former d’abord des hydroxydes, puis des oxydes hydratés (FeOOH, Fe₂O₃·nH₂O).
Ce processus est cyclique et naturel : il illustre l’inévitabilité de la transformation de la matière au contact de l’environnement.
La rouille n’est donc pas une “fin”, mais un stade transitoire de la vie chimique du fer.
3. Parallèle avec les saisons et la couleur des feuilles
En automne, les feuilles changent de couleur car la chlorophylle (pigment vert) se dégrade, laissant apparaître les pigments caroténoïdes (jaune, orange) et anthocyanes (rouge, violet).
Comme le fer qui s’oxyde, la feuille entre dans un processus de transformation cyclique : perte de l’énergie accumulée en été, transition vers le repos hivernal.
Au printemps, la chlorophylle revient et recouvre les autres pigments, exactement comme un cycle où la vie reprend ses couleurs initiales.
Description culturelle et artistique
Le choix de conserver le cercle du microscope renforce cette lecture. Il ne s’agit pas seulement d’un cadrage technique, mais d’un symbole visuel : le cercle devient une roue des saisons, une horloge naturelle qui rappelle le caractère cyclique de toute transformation. La rouille du fer n’est pas uniquement une dégradation : c’est une étape transitoire, inscrite dans le rythme universel du temps et de la matière, au même titre que l’alternance des saisons.
Sur le plan culturel, l’œuvre résonne avec l’imaginaire artistique et musical. Elle fait écho aux Quatre Saisons de Vivaldi, où chaque mouvement traduit en musique un état de la nature, abondance, déclin, repos, renaissance. Ici, ce n’est plus l’orchestre qui joue mais la matière elle-même qui compose sa partition visuelle. Le fer en transformation devient une métaphore sensible de ce que l’art, la musique et la science cherchent à exprimer depuis des siècles : le passage du temps et la répétition des cycles.
Philosophiquement, Rouille d’Automne questionne la frontière entre ordre et transformation. Comme les feuilles qui se parent de rouge et d’or avant de tomber, le fer passe par l’état de rouille avant de se réorganiser sous une autre forme. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une fin, mais d’une métamorphose continue. L’œuvre rappelle ainsi que la beauté ne réside pas uniquement dans ce qui est stable et durable, mais aussi dans la fragilité des transitions, dans ces moments intermédiaires où la matière, comme la vie, révèle sa dynamique la plus profonde.
Description du produit
Titre de l’œuvre : Rouille d’Automne
Matériau chimique : Fe(OH)₃ (s)
Support : Impression sur Aluminium Dibond HD, un matériau haut de gamme offrant une résistance exceptionnelle et une surface brillante qui magnifie les détails et les contrastes.
Finition : Réalisée par WhiteWall, cette œuvre garantit une restitution parfaite des couleurs, une netteté impeccable et une durabilité exceptionnelle.
Fixation : Équipée d’un système de rails en aluminium pour une installation élégante et une présentation flottante sur tout type de mur.
Authenticité : Ce tirage est numéroté et accompagné d’un certificat d’authenticité signé.
Description scientifique
1. La réaction chimique
L’œuvre provient de la réaction entre le nitrate de fer(III) [Fe(NO₃)₃] et l’hydroxyde de sodium (NaOH) :
Fe(NO3)3 (aq) + 3NaOH (aq)⟶ Fe(OH)₃ (s) + 3NaNO3 (aq)
Le produit principal est l’hydroxyde de fer(III), Fe(OH)₃, qui précipite sous forme solide.
Ce composé est instable : il évolue facilement vers des oxydes et oxyhydroxydes de fer, ce qu’on appelle communément la rouille.
2. Le fer et le cycle de la rouille
Le fer métallique, exposé à l’air et à l’humidité, s’oxyde pour former d’abord des hydroxydes, puis des oxydes hydratés (FeOOH, Fe₂O₃·nH₂O).
Ce processus est cyclique et naturel : il illustre l’inévitabilité de la transformation de la matière au contact de l’environnement.
La rouille n’est donc pas une “fin”, mais un stade transitoire de la vie chimique du fer.
3. Parallèle avec les saisons et la couleur des feuilles
En automne, les feuilles changent de couleur car la chlorophylle (pigment vert) se dégrade, laissant apparaître les pigments caroténoïdes (jaune, orange) et anthocyanes (rouge, violet).
Comme le fer qui s’oxyde, la feuille entre dans un processus de transformation cyclique : perte de l’énergie accumulée en été, transition vers le repos hivernal.
Au printemps, la chlorophylle revient et recouvre les autres pigments, exactement comme un cycle où la vie reprend ses couleurs initiales.
Description culturelle et artistique
Le choix de conserver le cercle du microscope renforce cette lecture. Il ne s’agit pas seulement d’un cadrage technique, mais d’un symbole visuel : le cercle devient une roue des saisons, une horloge naturelle qui rappelle le caractère cyclique de toute transformation. La rouille du fer n’est pas uniquement une dégradation : c’est une étape transitoire, inscrite dans le rythme universel du temps et de la matière, au même titre que l’alternance des saisons.
Sur le plan culturel, l’œuvre résonne avec l’imaginaire artistique et musical. Elle fait écho aux Quatre Saisons de Vivaldi, où chaque mouvement traduit en musique un état de la nature, abondance, déclin, repos, renaissance. Ici, ce n’est plus l’orchestre qui joue mais la matière elle-même qui compose sa partition visuelle. Le fer en transformation devient une métaphore sensible de ce que l’art, la musique et la science cherchent à exprimer depuis des siècles : le passage du temps et la répétition des cycles.
Philosophiquement, Rouille d’Automne questionne la frontière entre ordre et transformation. Comme les feuilles qui se parent de rouge et d’or avant de tomber, le fer passe par l’état de rouille avant de se réorganiser sous une autre forme. Dans les deux cas, il ne s’agit pas d’une fin, mais d’une métamorphose continue. L’œuvre rappelle ainsi que la beauté ne réside pas uniquement dans ce qui est stable et durable, mais aussi dans la fragilité des transitions, dans ces moments intermédiaires où la matière, comme la vie, révèle sa dynamique la plus profonde.
Description du produit
Titre de l’œuvre : Rouille d’Automne
Matériau chimique : Fe(OH)₃ (s)
Support : Impression sur Aluminium Dibond HD, un matériau haut de gamme offrant une résistance exceptionnelle et une surface brillante qui magnifie les détails et les contrastes.
Finition : Réalisée par WhiteWall, cette œuvre garantit une restitution parfaite des couleurs, une netteté impeccable et une durabilité exceptionnelle.
Fixation : Équipée d’un système de rails en aluminium pour une installation élégante et une présentation flottante sur tout type de mur.
Authenticité : Ce tirage est numéroté et accompagné d’un certificat d’authenticité signé.